au
13 rue Santeuil, Paris 5
(M7) Censier-Daubenton
(M5) Campo-Formio
Huit artistes internationaux explorent, chacun à leur manière, les fractures de nos histoires personnelles et collectives. Vidéos, installations, photographies, performances : l’exposition tisse un dialogue puissant entre mémoire et oubli, douleur et réparation, fragilité et résistance.
Lida Abdul, figure majeure de la scène afghane, recouvre les ruines de son pays de chaux blanche : un geste de soin qui n’efface pas, mais révèle la résilience.
Fouad Bouchoucha convoque la mémoire des travailleurs immigrés d’Afrique du Nord dans Le Rappel, une sculpture brute où spiritualité et politique se répondent.
Liliane Giraudon déploie un monostiche de dix mètres, fil tendu entre la fragilité et la force de la parole.
Julie Joubert suit un jeune homme en errance, offrant des images d’une beauté crue et d’une humanité vacillante.
Adéla Matalová matérialise colères, frustrations et silences enfouis dans des œuvres texturées et incisives.
Mathilde Melek An revisite le feu d’artifice comme symbole de célébration et de pardon collectif.
Aryle Nsengiyumva met en scène le corps blessé dans une performance sur l’acceptation et la douceur retrouvée.
Maïssa Toulet transforme le traumatisme et les secrets familiaux en boîtes transparentes, comme un cabinet de curiosités du réel.
Vernissage le jeudi 23 octobre à partir de 18h, performance de Aryle Nsengiyumva à 19h.
Césure est un tiers-lieu porté par Plateau Urbain en partenariat avec l’Association Aurore, Emmaüs Campüs, ESSpace et Yes We Camp, dans l’attente de sa réhabilitation par l’EPAURIF.